Paideia Sur la philosophie de l’histoire. Le paradigme Raymond Aron. Ediția a III-a - Radu Lungu E-book 60,00 lei Mărește

Sur la philosophie de l’histoire. Le paradigme Raymond Aron. Ediția a III-a - Radu Lungu

Radu Lungu

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Beaucoup d’historiens, et parmi les plus importants, se montrent peu enthousiastes à
l’idée d’une « philosophie de l’histoire », qualifiée de « plus grand ennemi de l’histoire »
par Jacques Le Goff. Ainsi les philosophes − trop confiants dans les vertus de la
spéculation − se laisseraient-ils emporter par de mauvais orgueils impérialistes.

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Pourtant, la philosophie a cessé depuis longtemps de se prétendre la reine des sciences.
Située en dehors de leur champ d’investigation et, de la sorte, privée de la « direction »
des autres disciplines, la philosophie doit aussi repenser sa propre condition. Ni au-dessus
des mathématiques, de la physique, de la biologie, ou de l’histoire, ni au-dessous d’elles,
la philosophie, comme d’ailleurs toute autre discipline, plus elle s’ouvre vers l’entier (la
totalité), plus elle en est le bénéficiaire.
La philosophie, elle aussi, a son intentionnalité (finalité), sa logique et son programme,
propriétés qui assurent son autonomie, mais, paradoxalement, dans la mesure où cette
autonomie se veut plus rigoureuse, l’ouverture devient nécessaire : en effet, l’autonomie
d’un ordre spirituel (d’idées) n’équivaut pas à sa totale indépendance. Ainsi, lorsque −
dans son exercice d’application (par sa « spécialisation »), c’est-à-dire en tant que
philosophie des mathématiques, philosophie de la biologie, philosophie de la religion, ou
philosophie de l’histoire − elle se soumet à l’examen critique, la philosophie n’a pas à
être « dirigiste », puisqu’elle entre dans l’espace de l’interdisciplinarité. Sans doute,
chacun se sent capable de réfléchir sur son propre horizon de connaissance, le
mathématicien « mathématiquement », le biologiste « biologiquement », ou l’historien
« historiquement », et ils n’attendent pas l’avis du philosophe, pas plus que ce dernier ne
leur demande la permission de lire « philosophiquement » les mathématiques, la biologie
ou l’histoire. Et, de ce croisement d’intentionnalités tout le monde sort finalement
gagnant.
Dans la lignée de la grande tradition philosophique française, Raymond Aron fait œuvre
de philosophie de l’histoire dans le sens le plus fort du terme. Le présent ouvrage, issu
d’une thèse de doctorat, débat du « paradigme » Raymond Aron. À celui qui veut savoir
si ce terme est approprié, il est conseillé de lire cette véritable introduction à la
philosophie aronienne de l’histoire, une contribution admirable travaillée dans l’esprit et
avec un savoir-faire scientifique. « Écartelé », pour ainsi dire, entre deux cultures,
française et roumaine, son auteur, historien de formation, intéressé cependant par ce qu’il
appelle le « paradigme Raymond Aron », pense l’objet de son étude
« philosophiquement », et de surcroît rigoureusement et manifestement.
Comme Raymond Aron, de grands historiens roumains, tels A.D. Xenopol (XENOPOL),
Nicolae Iorga (IORGA) et Vasile Pârvan (PÂRVAN), ont fait de la philosophie de
l’histoire avec de la prudence et de la mesure.

Gheorghe Vlăduţescu
de l’Académie roumaine

AutorRadu Lungu
Anul publicării2024
Editie specialaDa
Format200 x 280 mm
Tip CopertaSpeciala
Nr. pagini600
ColecțiaCărţlor de referinţă - Istorii
eBook2773-sur-la-philosophie-de-lhistoire-le-paradigme-raymond-aron-ediia-a-iii-a-radu-lungu-9786067486605.html
ID Hard Cover2773-sur-la-philosophie-de-lhistoire-le-paradigme-raymond-aron-ediia-a-iii-a-radu-lungu-9786067486605.html
ISBN978-606-748-661-2

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Sur la philosophie de l’histoire. Le paradigme Raymond Aron. Ediția a III-a - Radu Lungu

Sur la philosophie de l’histoire. Le paradigme Raymond Aron. Ediția a III-a - Radu Lungu

Beaucoup d’historiens, et parmi les plus importants, se montrent peu enthousiastes à
l’idée d’une « philosophie de l’histoire », qualifiée de « plus grand ennemi de l’histoire »
par Jacques Le Goff. Ainsi les philosophes − trop confiants dans les vertus de la
spéculation − se laisseraient-ils emporter par de mauvais orgueils impérialistes.

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